Qu’appelle-t-on les “pédagogies actives” dans l’apprentissage ?

Au fil des décennies, les pratiques éducatives évoluent. Les professionnels de l’enseignement et du secteur de l’enfance s’efforcent d’adapter leurs méthodes pour favoriser l’apprentissage, en tenant compte des besoins des élèves. L’emploi des pédagogies actives dans le cadre scolaire s’est largement développé au cours des dernières années. En quoi consistent ces pratiques et quels apports procurent-elles aux enfants selon leur âge ? Retrouvez toutes les réponses à vos questions ici.

 

Pédagogie active et pédagogie traditionnelle : quelles différences ?

Les pédagogies actives se distinguent de la pédagogie traditionnelle. On parle de pédagogie active lorsque l’individu se place au cœur du processus d’apprentissage. En clair, l’élève devient acteur et apprend par l’expérimentation. On tient compte du potentiel et des capacités des enfants, mais aussi du fait que chacun d’eux évolue à son rythme.

À l’inverse, la pédagogie traditionnelle se base sur le principe de l’autorité et de la transmission des connaissances de l’adulte à l’apprenant. L’enseignant inculque des notions théoriques aux élèves, sans tenir compte de leurs différences. On considère que les enfants possèdent tous les mêmes prédispositions pour assimiler d’autres concepts.

 

Comment les enseignants mettent-ils en œuvre les pédagogies actives ?

À l’école comme au collège et au lycée, les équipes éducatives utilisent de plus en plus les pédagogies actives. L’objectif est de permettre à l’élève d’acquérir de nouvelles connaissances, tout en développant son autonomie. Les enseignants emploient différents outils pour que les enfants réalisent leurs propres expérimentations. Ils se basent par exemple sur les principes de la méthode Montessori, selon laquelle les enfants choisissent librement leurs activités. Dans les classes de maternelle et primaire, on adapte l’environnement, de façon à créer des espaces qui favorisent l’indépendance des élèves.

Les professeurs de collège et de lycée mélangent même les approches traditionnelles et les pédagogies actives. Lors des travaux de groupe, les élèves s’organisent, se répartissent les tâches et chacun occupe une fonction précise (porte-parole, maître du temps, etc.). On leur demande aussi d’évaluer leur propre travail. Les enseignants proposent également des activités ludo-éducatives (comme des jeux de société) au cours desquelles les enfants apprennent en faisant et en s’amusant.

Les évaluations nationales (CP, CE1, 6ème)

À chaque rentrée scolaire, les élèves de CP, de CE1 et de 6ème passent des évaluations en mathématiques et en français. Ces tests sont organisés tous les ans (depuis 2017) par le ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports. En quoi consistent-ils et comment se déroulent-ils dans les différentes classes ? Objectifs et fonctionnement ; voici l’essentiel à connaître sur les évaluations nationales.

 

Quels sont les objectifs des évaluations nationales ?

Les évaluations de compétences visent plusieurs buts. Les bilans sont utiles aussi bien aux enseignants qu’aux différents partenaires de proximité. Cela leur permet d’apprécier le niveau acquis par les élèves en français et en mathématiques. En CP, en CE1 et en 6ème, ces évaluations aident les professeurs dans leurs pratiques pédagogiques. Ils peuvent se référer aux résultats obtenus en complément de leurs observations pour connaître les capacités de chaque élève.

Les évaluations permettent également aux recteurs d’académie, aux inspecteurs et aux chefs d’établissements d’adapter leurs actions. Au niveau national, elles fournissent des indications sur le succès de la politique éducative menée et sur les améliorations à envisager.

 

Comment se déroulent les évaluations nationales en classe de CP ?

Pour les élèves de CP, les évaluations de compétences sont programmées en septembre, puis en janvier. Elles se présentent sous la forme d’un cahier d’exercices et s’organisent en courtes séquences de 8 à 12 minutes en français, puis en mathématiques. La connaissance des lettres, des sons et des syllabes constitue la base de l’apprentissage de la lecture. En maths, les tests portent sur les nombres, les formes et la résolution de problèmes.

 

En quoi consistent les évaluations nationales en CE1 ?

En classe de CE1, les évaluations nationales se produisent uniquement en septembre et s’effectuent en 4 séances, puis 2 épreuves individuelles. Les séquences collectives de français durent 12 minutes et celles de mathématiques se passent en 15 minutes maximum. Les sessions individuelles permettent d’évaluer la lecture à haute voix.

Pour ce niveau, on évalue :

  • la compréhension écrite et orale,
  • l’orthographe,
  • le vocabulaire
  • Le calcul mental et en ligne ;
  • La géométrie ;
  • La capacité à comprendre et résoudre des problèmes.

 

Comment fonctionnent les évaluations nationales en 6ème ?

Dès l’entrée au collège, les élèves de 6ème se soumettent de nouveau aux évaluations nationales afin de vérifier leurs acquis. Les exercices s’effectuent sur support numérique, par le biais d’une plateforme en ligne. Les évaluations se déroulent fin septembre. Elles se composent de deux séances collectives d’une heure (français et mathématiques), puis d’un test de fluence.

Elles visent à contrôler le niveau des élèves pour cette dernière année du cycle de consolidation (cycle 3). Plusieurs compétences sont évaluées :

  • Compréhension écrite et orale ;
  • Étude de la langue ;
  • Grandeurs et mesures ;
  • Nombres et calculs, etc.

Les résultats individuels des élèves sont transmis aux familles lors d’un entretien avec l’enseignant. Cet échange permet de faire le bilan des besoins de l’enfant et de déceler les difficultés qu’il pourrait rencontrer. C’est également l’occasion d’envisager la mise en place d’un soutien scolaire à domicile.

Les tests de positionnement en seconde et en CAP

À la fin du collège, les élèves peuvent s’orienter vers une seconde générale, technologique, professionnelle ou se diriger vers un CAP. Qu’ils choisissent la poursuite d’études au lycée ou l’apprentissage, ils devront réaliser des tests de positionnement dès la rentrée scolaire. Comment s’organisent ces tests en classe de seconde et quelle est leur utilité ? Voici l’essentiel à retenir.  

  

Comment s’organisent les tests de positionnement en seconde ? 

Les tests de positionnement pour les élèves de seconde générale, technologique et professionnelle se déroulent sur les deux dernières semaines de septembre. Ces évaluations servent simplement à connaître les acquis de chaque élève en français et en maths lors de leur entrée au lycée. Chacune des épreuves dure une heure et se décompose en deux parties : 10 minutes de préparation et 50 minutes de passage. Elles se présentent sous forme d’exercices à réaliser sur une plateforme en ligne. 

Le test de français a pour but d’évaluer la compréhension à l’écrit et à l’oral, ainsi que la faculté à saisir le fonctionnement de la langue. En mathématiques, les questions concernent quatre domaines :  

  • Le calcul littéral ; 
  • Les nombres et les calculs ; 
  • La géométrie ; 
  • L’organisation et la gestion des données. 

 

Comment tirer profit des résultats obtenus aux tests de positionnement de seconde et de CAP ? 

 Les bilans individuels des tests de positionnement permettent aux équipes pédagogiques d’identifier les acquis de chaque élève en français et en mathématiques. Pour les professeurs, il s’agit d’amener les lycéens à consolider leurs connaissances durant les trois années qui précèdent le bac. L’objectif : les préparer à une poursuite d’études supérieures ou à une insertion dans le monde professionnel.  

Ces évaluations aide ainsi les enseignants à définir quels sont les besoins des élèves dans ces deux disciplines essentielles. Ils peuvent alors ajuster leurs méthodes éducatives de façon à leur offrir un enseignement personnalisé.  

En première année de CAP, les élèves passent également des évaluations qui permettent de vérifier leur niveau en français et en mathématiques. Les tests sont organisés en septembre et se composent de deux séquences de 40 minutes (test de littératie et test de numératie). 

Les parents sont informés des résultats obtenus par leur enfant aux différentes évaluations, ce qui constitue un atout majeur. Ils peuvent ainsi se tourner vers le soutien scolaire pour mieux l’accompagner. Cours particuliers à domicile, stages intensifs et ateliers collectifs ; Anacours propose des solutions sur mesure, adaptées aux besoins de chaque élève.  

Qui sont les éco-délégués ?

Tout au long de l’année, les établissements scolaires mènent diverses actions en faveur de l’écologie. Parmi elles, on peut citer l’élection d’éco-délégués dans chaque classe. Quel rôle jouent ces élèves et en quoi consistent leurs missions ? Voici l’essentiel à connaître sur ces ambassadeurs du développement durable à l’école.

Qui peut devenir éco-délégué ?

Depuis 2020, les collèges et les lycées doivent obligatoirement organiser des élections pour désigner un éco-délégué par classe. Les élèves qui souhaitent s’impliquer activement dans le projet environnemental de leur école peuvent s’y présenter. En outre, les différents établissements nomment chaque année un binôme d’éco-délégués parmi les membres des conseils académiques de la vie collégienne et lycéenne.

Si elle n’est pas imposée en primaire, l’élection des éco-délégués est fortement encouragée dans les classes de CM1 et CM2.

 

Quel est le rôle des éco-délégués au sein des établissements scolaires ?

La mission principale d’un éco-délégué consiste à sensibiliser ses camarades de classe aux problématiques environnementales. Il se positionne en ambassadeur du développement durable, mais également comme acteur, en participant aux projets menés par l’établissement.

Ces représentants interviennent de plusieurs façons. Au quotidien, ils incitent les élèves à adopter les bons gestes en faveur de l’écologie. Cela concerne aussi bien les réflexes visant à économiser l’énergie que le tri et la réduction des déchets. Les éco-délégués agissent en portant divers projets et en contribuant à leur mise en œuvre. Ces actions se rapportent aux principaux enjeux du développement durable comme le gaspillage alimentaire ou la sauvegarde de la biodiversité.

Outre ces différentes missions, les deux éco-délégués d’établissement représentent leur collège ou leur lycée auprès des partenaires extérieurs. Ils interviennent lors des conseils académiques pour décrire les projets et les actions menées au sein de leur école pour la transition écologique.

Quelles actions les éco-délégués peuvent-ils mettre en place ?

En plus d’informer leurs camarades sur les projets de son collège ou de son lycée, l’éco-délégué peut s’investir en proposant diverses initiatives. Par exemple, pour réduire les déchets, il peut suggérer aux responsables de l’établissement d’installer un bac à compost. Ce dernier pourra être réutilisé dans un potager, un projet réalisable en faveur de la biodiversité.

Les éco-délégués ont aussi la possibilité d’exploiter divers moyens de communication : affiches, blog de l’école, réseaux sociaux, etc. Grâce à ces canaux, ils peuvent proposer la mise en place d’actions individuelles ou collectives. Cela peut consister à disposer des affiches dans les salles de classe pour rappeler d’éteindre l’éclairage ou de fermer les fenêtres.

Enfin, les éco-délégués participent au pilotage des projets organisés par leur établissement scolaire en faveur de l’écologie.

Les types d’actions éco-responsables des établissements scolaires

Face à l’ampleur que prennent les problématiques environnementales ces dernières années, les élèves sont sensibilisés très tôt à l’écologie. L’Éducation nationale accorde une place importante aux questions liées au développement durable dans les programmes. L’objectif : faire des jeunes, des acteurs de la transition écologique. Pour cela, les établissements scolaires mettent en œuvre différents types d’actions éco-responsables.

La mise en place de projets durables pour favoriser la biodiversité

Par la circulaire du 27/08/2019, le ministère de l’Éducation nationale invite chaque établissement scolaire à mettre en place un projet durable en faveur de la biodiversité. Les enseignants s’attardent sur la question écologique en menant diverses actions. Il peut s’agir d’installer des nichoirs pour les oiseaux, des hébergements pour les insectes ou des ruches. La création et l’entretien d’un potager, les plantations d’arbres ou de fleurs constituent également des projets pertinents, dès lors qu’ils sont pérennes.

Ces actions doivent évidemment entrer dans une démarche pédagogique. De l’école primaire jusqu’au lycée, les élèves participent à ces projets. C’est l’occasion pour eux d’enrichir leurs connaissances concernant les bonnes pratiques à adopter et de prendre conscience des enjeux écologiques.

L’élection d’éco-délégués au collège et au lycée

Au collège et au lycée, chaque classe élit un éco-délégué, dont le rôle consiste à sensibiliser ses camarades au respect de l’environnement. L’élection s’effectue sur la base du volontariat. Obligatoire dès la 6ème, elle est également encouragée dans les classes de CM1 et CM2. Les éco-délégués remplissent diverses missions, en particulier celle de promouvoir les bonnes pratiques en matière d’écologie. Cela concerne aussi bien la consommation énergétique que la réduction et le tri des déchets. En véritable ambassadeur du développement durable, l’éco-délégué incite ses camarades à adopter des comportements éco-responsables au quotidien. Cela peut être d’éteindre les éclairages pendant les pauses, de limiter les pertes de chauffage en fermant les fenêtres, etc.

En parallèle des actions éco-responsables menées dans les établissements scolaires, des projets peuvent être mis en place à la maison.

Des concours pour récompenser les efforts et sensibiliser les élèves aux questions environnementales

Dans l’optique d’encourager les actions au profit de l’environnement, plusieurs écoles, collèges et lycées participent à des concours. Il peut s’agir d’un concours de dessin en lien avec une thématique précise (la nature, les océans, etc.) ou d’un challenge. Par exemple, la compétition Cube.s récompense les établissements pour les économies d’énergie qu’ils réalisent dans l’année. Il existe aussi des prix destinés aux éco-délégués, aux initiatives en faveur de la biodiversité, etc.

Décryptage Parcoursup : la phase d’admission en 2022

Parcoursup a été mis en place à partir de 2018 pour l’orientation et l’inscription dans l’enseignement supérieur de tous les futurs bacheliers. Le déroulement de l’orientation suit des phases très précises tout au long de l’année, dont celle, à partir du mois de juin, des admissions. Comment se déroule cette phase cruciale ?

En quoi consiste la phase d’admission principale ?

Cette année, la formulation des vœux a eu lieu du 20 janvier au 29 mars 2022, suivie par une semaine où les lycéens avaient le loisir de confirmer leurs vœux. Puis, en avril et en mai, c’est le moment de l’attente : c’est durant cette période que les formations organisent des commissions pour examiner les candidatures de chaque élève.

Enfin, le 2 juin, la fameuse phase d’admission débutera. Vous commencerez alors à recevoir les premières réponses des formations que vous avez demandé. Au sein de votre espace Parcoursup, vous pourrez voir si elles vous ont accepté, rejeté, ou bien mis sur liste d’attente. Toutes les réponses n’arrivent pas le premier jour :  c’est pourquoi cette phase dure plusieurs semaines.

En recevant chaque réponse au goutte à goutte, l’élève doit indiquer s’il accepte ou non cette formation. Il n’a que quelques jours pour donner sa décision, selon les délais indiqués. Cette phase peut s’avérer stressante pour les lycéens, qui doivent alors décider, en fonction des réponses, s’ils préfèrent attendre une réponse qui ne serait pas encore arrivée pour tel ou tel vœu, ou bien accepter. C’est pourquoi il est préférable d’avoir envisagé en amont les différents scénarios, pour être prêt à toute éventualité et savoir quoi choisir le jour J.

Après les résultats du bac qui tombent le 5 juillet, ce sera le moment de réaliser son inscription administrative auprès de l’établissement choisi.

 

La phase d’admission complémentaire

Les élèves qui n’auraient pas reçu de réponses positives peuvent ensuite participer à la phase d’admission complémentaire, qui s’ouvrira le 23 juin et durera jusqu’au 16 septembre. Ils peuvent alors formuler dix nouveaux vœux au sein des formations qui ont encore des places disponibles. La réception des réponses et l’envoi des choix de l’élève se déroulent ensuite de la même façon que pendant la phase principale.

Réforme du bac : que sont devenues les filières technologiques ?

À l’issue d’une seconde générale et technologique, les élèves qui le souhaitent peuvent s’orienter en voie technologique. Une fois le baccalauréat technologique en poche, ils peuvent ensuite poursuivre en études supérieures, notamment en BTS et DUT.

Avec la réforme du baccalauréat de 2018, qu’est devenue la voie technologique ? On fait le point.

 

Les différentes séries de la voie technologique

Contrairement à la voie générale, la voie technologique a conservé ses séries. Actuellement, il existe huit séries technologiques :

  • Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D)
  • Sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A)
  • Sciences et technologies du management et de la gestion (STMG)
  • Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S)
  • Sciences et technologies de laboratoire (STL)
  • Sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse (S2TMD)
  • Sciences et technologies de l’hôtellerie et de la restauration (STHR)
  • Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV)

 

Les modifications apportées par la réforme

Le principal changement introduit par la réforme est l’ajout d’un tronc commun à toutes les séries (hors filières STAV et S2TMD). Ces matières communes sont :

  • Français (en classe de première seulement) : 3h par semaine
  • Mathématiques : 3h par semaine
  • Histoire-géographie : 1h30 par semaine
  • EMC (Enseignement moral et civique) : 18h annuelles
  • Langues vivantes A et B : 4h par semaine
  • EPS (Éducation physique et sportive) : 2h par semaine
  • Philosophie (en terminale seulement) : 2h par semaine

En plus du tronc commun, les élèves suivent trois enseignements de spécialité en première, puis deux en terminale. Ces enseignements de spécialité sont spécifiques à chacune des séries technologiques. Le fonctionnement du baccalauréat technologique, en lui-même, est très proche de celui du baccalauréat général. La note est constituée à 40 % par du contrôle continu et à 60 % par les épreuves terminales. Ces dernières comprennent l’épreuve de français en première, les deux spécialités de terminale, la philosophie et le Grand oral.

Comme pour le baccalauréat général, à partir de 2022, les évaluations communes sont quant à elles supprimées au profit du contrôle continu, via des devoirs certificatifs.

Les ajustements de la réforme du baccalauréat à partir 2022

En 2018, La réforme du baccalauréat avait complètement modifié le fonctionnement de cet examen historique, passé chaque année par environ 700 000 élèves. Depuis sa refonte, le fonctionnement de l’examen est régulièrement ajusté au fil des sessions, en plus d’un déroulement bouleversé par la crise sanitaire. Quelles sont les nouveautés pour la session 2022 du baccalauréat ?

 

La suppression des évaluations communes

La plus grande nouveauté pour cette nouvelle formule du baccalauréat est la suppression des évaluations communes (EC). Ces dernières, des devoirs sur tables communs à tous les établissements, étaient organisées au mois de mars et s’ajoutaient à la note du contrôle continu. Les EC concernaient la spécialité suivie uniquement en classe de première, ainsi que certaines matières du tronc commun : les deux langues vivantes, l’histoire-géographie, l’enseignement scientifique (pour le baccalauréat général) et les mathématiques (pour le baccalauréat technologique).

Dorénavant, pour ces matières, les élèves seront évalués tout au long de l’année en contrôle continu. Mais c’est en fait un peu plus compliqué que cela : toutes les notes ne seront pas prises en compte, uniquement celles obtenues à l’occasion de « devoirs certificatifs ». Ces derniers seront décidés par chaque professeur, qui devront aussi déterminer le coefficient appliqué pour chaque devoir. Les élèves seront prévenus en amont des devoirs comptabilisés pour le baccalauréat.

 

Une modification des coefficients

Toutes les disciplines du tronc commun qui ne font pas l’objet d’épreuves en classe de terminale et qui sont donc évaluées via les « devoirs certificatifs » se voient attribuer chacune un coefficient 6 (3 en première, 3 en terminale). L’enseignement de spécialité non poursuivi en fin de classe de première est crédité d’un coefficient 8. Enfin, l’enseignement moral et civique reçoit un coefficient 2 (1 en première, 1 en terminale).

Autre changement, le français en première, la philosophie, les deux spécialités en terminale, qui jusqu’ici étaient en plus évalués via les bulletins scolaires, seront notées uniquement via les épreuves de fin d’année. Ces épreuves et leurs coefficients ne sont quant à elles pas modifiées.

L’ensemble de ces changements seront effectifs à la rentrée prochaine. Mais pour les élèves de terminale qui passent le baccalauréat en 2022, la réforme s’applique bien. Les notes qu’ils ont obtenues l’année passée ne tiennent pas compte de ces changements, néanmoins, les nouveaux coefficients des matières de terminale seront eux bien appliqués.

Fake news : comment distinguer le vrai du faux sur internet ?

Les fake news, appelées infox  en français, sont de plus en courantes sur internet, notamment sur les réseaux sociaux. Quelles questions faut-il se poser face à un article, quels sont les bons réflexes à adopter… On vous explique comment discerner le vrai du faux sur internet.

Vérifier le site et l’auteur

Observez la structure de l’article : avant toute chose, soyez attentif à la construction de l’article et du site en lui-même. La date de publication est-elle précisée ? Le titre est-il écrit en majuscule ou se termine-t-il par un point d’exclamation ? Il n’est pas rare que le titre soit volontairement accrocheur sur les sites qui propagent de fausses informations.

Identifiez l’auteur : le nom de l’auteur du papier est-il mentionné ? Tentez de déterminer la légitimité de cette personne (par exemple en tapant son nom dans un moteur de recherche). Est-il un professionnel ou un expert sur le sujet traité ?

Vérifiez la fiabilité du site : quelle est la nature du site : un site institutionnel, un média, un blog, une encyclopédie ? Rendez-vous dans les catégories en pied de page, telles que « À propos », « Qui sommes-nous », « Contact » ou encore les mentions légales. Recherchez aussi quel est le but du site : informer, convaincre, vendre, manipuler, faire le buzz ?

Croiser les sources de l’information

Il est important de comparer et de croiser les sources d’informations. L’info que vous lisez a-t-elle été publiée sur d’autres sites ? En outre, si l’article que vous consultez contient un chiffre ou une citation, il est préférable qu’il soit étayé par une source ou un lien hypertexte. N’hésitez pas à faire une recherche pour vérifier ces données. En règle générale, il convient de toujours remettre en question ce que l’on lit.

Regarder les photos

Intéressez-vous aux photos ou vidéos présentes dans l’article. Ces dernières peuvent être manipulées facilement, sans que l’on s’en rende compte au premier coup d’oeil. Vous pouvez par exemple vous rendre sur des moteurs de recherche d’images inversées comme Google images ou le site TinEye.com, pour vérifier que telle ou telle image n’est pas détournée.

Utiliser des outils de vérification

Il existe plusieurs outils pour vérifier la fiabilité d’un site ou bien la véracité d’une information :

  • Hoaxbuster : une plateforme collaborative contre la désinformation qui fait du debunk (démystification d’une infox)
  • Décodex par Le Monde : entrez une URL pour vérifier si la source est fiable ou non
  • AFP Factuel : la cellule de fact-checking de l’Agence France Presse
  • CheckNews : un outil créé par le journal Libération, qui répond aux questions des lecteurs

Bac 2021 : le contrôle continu

Dans la nouvelle formule du baccalauréat mise en place en 2020, le contrôle continu prend une place majeure, au détriment des épreuves finales. Comment est constitué et évalué ce fameux contrôle continu durant les classes de première et terminale ?

La place du contrôle continu dans le nouveau bac

Il est important de retenir que les notes du baccalauréat sont récoltées à la fois durant la première et la terminale. Les règles du contrôle continu du bac sont les mêmes pour les deux classes.

C’est simple : la note finale du bac est constituée à 40 % du contrôle continu.

Ce contrôle continu est lui-même sous-divisé en plusieurs modules. Il est constitué à 30 % des notes des Évaluations Communes (passées en première et terminale) et à 10 % des notes des bulletins scolaires (également de première et terminale).

Le travail en continu et les efforts tout au long de l’année sont ainsi récompensés par ce système d’évaluation propre au nouveau bac, bien loin des épreuves finales majeures du bac « ancienne formule ». Des épreuves terminales demeurent cependant, avec la philosophie et le grand oral.

Les évaluations communes en première et terminale

Les trois séries d’épreuves communes évaluent à l’écrit :

  • L’enseignement scientifique
  • L’histoire-géographie
  • La langue A et la langue B
  • L’enseignement de spécialité suivi uniquement en première

Chaque matière profite d’un coefficient de 5.

Pour organiser ces épreuves communes en première et terminale, les lycées ont accès à une « banque nationale numérique de sujets ». Toutes les épreuves sont écrites (sauf une partie orale pour les langues), et se déroulent sur 1h à 2h selon la matière. Deux sessions d’EC ont lieu en première, et une en terminale.

La première série d’EC se déroule en première entre janvier et mars (histoire-géographie, langues A et B). La deuxième série se tient au troisième trimestre de première, et évalue l’histoire- géo, les langues et l’enseignement scientifique. La troisième et dernière série a lieu en terminale entre avril et juin (histoire-géographie, langues A et B, enseignement scientifique).

Enfin, durant le troisième trimestre de première, les élèves passent une épreuve portant sur l’enseignement de spécialité qu’ils ont décidé de ne plus suivre en terminale. L’EPS, quant à elle, est également évaluée dans le cadre des EC : sa note est constituée de la moyenne des trois contrôles (les CCF) passés pendant l’année de terminale.