Orienter son enfant vers un CAP ?

En classe de 3ème, les élèves doivent réfléchir à leur projet d’orientation et décider quelle voie suivre après le collège. Plusieurs options s’offrent à eux : intégrer une seconde générale, une seconde professionnelle ou se diriger vers un apprentissage. Cette dernière solution constitue une option judicieuse pour certains élèves. Comment savoir si le CAP est un choix d’orientation adapté à son enfant ? Quels sont les éléments à connaître sur ce diplôme et les domaines d’activité concernés ? Nos réponses ici.

 

Le CAP : l’essentiel à connaître sur le cursus et les spécialités existantes

Le Certificat d’Aptitude Professionnelle est un diplôme qui se prépare en deux ans. Il s’agit d’un cursus qui permet d’apprendre un métier et d’obtenir une qualification en vue d’intégrer le marché du travail.

La formation s’effectue dans les centres de formation des apprentis et dans les lycées professionnels. Il est possible de passer un CAP dans de nombreux secteurs d’activité : l’artisanat, la vente, la restauration, l’esthétique, etc.

Chaque domaine se divise en différentes spécialités. Par exemple, un élève qui souhaite s’orienter vers l’artisanat pourra apprendre les métiers de :

  • Menuisier ;
  • Maçon ;
  • Plâtrier-plaquiste ;
  • Peintre, etc.

On peut même se former aux métiers de bouche comme pâtissier, boulanger ou charcutier-traiteur.

Quelle que soit la voie choisie, la formation alterne des périodes de cours en établissement (CFA ou lycée professionnel) et des périodes d’apprentissage en entreprise. L’élève possède alors le statut d’apprenti et perçoit une rémunération.

 

Dans quels cas orienter son enfant vers un CAP ?

Il peut paraître difficile pour les parents de déterminer quelle sera la meilleure voie à privilégier pour son enfant. Certains élèves montrent très tôt un intérêt pour un métier ou un domaine qui les passionnent. Mais en général, les collégiens ne savent pas précisément quelle orientation choisir après la 3ème.

Le CAP se présente comme une alternative intéressante pour ceux qui ne se sentent pas prêts à s’engager dans de longues études. Il s’agit également d’une excellente option pour les adolescents qui désirent découvrir un métier en particulier et intégrer rapidement le monde professionnel.

L’obtention d’un CAP débouche généralement sur l’insertion dans la vie active. Les jeunes diplômés disposent d’un niveau de qualification suffisant pour exercer le métier appris. S’ils le souhaitent, ils peuvent aussi se spécialiser ou poursuivre leurs études en préparant un bac pro ou un brevet professionnel.

 

Pour accompagner au mieux son enfant dans cette étape, les parents peuvent s’appuyer sur l’aide de spécialistes. Anacours est partenaire du réseau Ton Avenir, qui regroupe des conseillers en orientation qualifiés.

Les fondamentaux et enjeux de la 5ème

Étape importante dans la scolarité d’un enfant, la classe de 5ème s’accompagne de nouveaux enjeux. Cette deuxième année de collège marque le début du cycle 4, qui correspond à celui des approfondissements. Si les changements restent moindres par rapport à l’entrée en 6ème, les élèves doivent toutefois satisfaire les attentes grandissantes de leurs professeurs. Organisation, autonomie, attention, etc. ; voici les fondamentaux et les objectifs poursuivis en 5ème.

 

La classe de 5ème : l’entrée dans le cycle des approfondissements

Le parcours scolaire d’un élève se décompose en plusieurs cycles. Le collège débute par la fin du cycle de consolidation et couvre le cycle des approfondissements. En 6ème, l’enfant se familiarise avec le fonctionnement du collège. L’organisation des cours, le changement de salle et de professeur pour chaque matière, les devoirs, etc. ; la première année lui permet de s’adapter à ces différents aspects.

Il peut donc se concentrer sur de nouveaux apprentissages dès son entrée en 5ème, tout en consolidant ses acquis. Outre les disciplines fondamentales étudiées depuis l’école élémentaire, les collégiens découvrent une seconde langue vivante. Le programme inclut diverses matières en plus du français et des mathématiques :

  • Histoire-géographie ;
  • Sciences de la vie et de la Terre ;
  • Physique-chimie ;
  • Technologie ;
  • Arts plastiques, etc.

Au cours de l’année de 5ème, les élèves renforcent leurs connaissances dans ces différents domaines, mais ils développent également des compétences personnelles.

 

Quelles sont les compétences travaillées en 5ème ?

Durant la seconde année de collège, les élèves entament leur préparation pour l’examen du brevet qui clôt le cycle 4. Ils enrichissent leurs acquis et approfondissent les notions fondamentales propres à chaque discipline. Mais les attentes des équipes pédagogiques en classe de 5ème ne concernent pas uniquement les aspects théoriques. À ce stade de leur scolarité, les enfants devront faire preuve d’autonomie et être en mesure d’organiser leur travail. Ils seront amenés à collaborer lors d’ateliers de groupe, à présenter des exposés, à étudier des œuvres. Des travaux qui leur demanderont des efforts en méthodologie et qui leur permettront de gagner en confiance. Pour assimiler les notions abordées en cours, ils devront également développer leur capacité d’attention et de concentration.

 

Comment mettre toutes les chances de son côté pour réussir en 5ème ?

La mise en place d’un soutien scolaire constitue une option intéressante pour accompagner un élève de 5ème. Le réseau Anacours propose différentes solutions à destination des collégiens :

  • Cours particuliers à domicile dans une ou plusieurs matières ;
  • Stages intensifs à domicile ou en agence ;
  • Étude dirigée ;
  • Aide aux devoirs ;
  • Cours en ligne.

Les cours à domicile avec un professeur particulier donneront l’occasion à l’élève de reprendre les notions vues en classe. Lors d’un stage en agence, les collégiens travaillent par petits groupes sur des thèmes spécifiques. Ils peuvent ainsi se concentrer sur la méthodologie et l’organisation ou sur une matière en particulier.

Brevet : mettre toutes les chances de son côté avec le contrôle continu

Le diplôme national du brevet (DNB) valide les connaissances et les compétences acquises par les collégiens en fin de 3ème. Son attribution s’effectue à la suite d’une évaluation finale, mais dépend également des notes obtenues dans le cadre du contrôle continu. Comment fonctionne le calcul des points et pourquoi miser sur le contrôle continu pour décrocher son brevet ? Voici l’essentiel à retenir.

 

Quelles sont les modalités d’attribution du diplôme national du brevet ?

Le brevet des collèges consiste à vérifier le niveau d’acquisition des élèves pour chaque composante du socle commun de connaissances et de compétences. Cela concerne notamment :

  • La compréhension et l’expression de la langue française à l’écrit et à l’oral ;
  • La compréhension et l’utilisation des langages mathématiques, scientifiques et informatiques ;
  • L’assimilation et l’expression dans une langue étrangère ou régionale, etc.

Le DNB est noté sur 800 points au total, qui se répartissent en deux parts équivalentes de 400 points pour le contrôle continu et pour l’épreuve finale. Pour décrocher leur diplôme, les élèves de 3ème doivent obtenir une note supérieure ou égale à la moyenne générale. Ils doivent donc cumuler 400 points au minimum.

 

 

Pourquoi miser sur le contrôle continu pour obtenir son brevet des collèges ?

Les résultats des évaluations réalisées en classe de 3ème comptent pour le contrôle continu du brevet des collèges. Voilà pourquoi les élèves doivent accorder une grande importance à la régularité de leur travail. Les notes qu’ils accumulent au cours de l’année leur permettront d’augmenter leur nombre de points. Non seulement ils s’assureront d’être reçus grâce aux efforts fournis dans chaque discipline, mais en plus ils pourront viser l’obtention d’une mention.

 

Comment garantir sa réussite au brevet grâce au contrôle continu ?

Le contrôle continu du brevet des collèges est noté sur 400 points. Cela représente la moitié des points à récolter pour valider son diplôme. Chaque collégien peut alors mettre toutes les chances de son côté grâce à un travail assidu dans toutes les matières. Parfois, le suivi de cours particuliers à domicile peut être intéressant pour se remettre à niveau dans certaines disciplines. Anacours, spécialiste du soutien scolaire, propose des programmes personnalisés afin de répondre aux besoins de chaque élève.

Le socle commun de compétences intègre une composante liée à l’utilisation des outils et des méthodes d’apprentissage. Nous organisons aussi des stages intensifs en agence durant les périodes de vacances scolaires. Ces séances de groupes donnent l’occasion aux élèves de travailler sur un thème spécifique comme la méthodologie ou la préparation aux examens.

Qui sont les éco-délégués ?

Tout au long de l’année, les établissements scolaires mènent diverses actions en faveur de l’écologie. Parmi elles, on peut citer l’élection d’éco-délégués dans chaque classe. Quel rôle jouent ces élèves et en quoi consistent leurs missions ? Voici l’essentiel à connaître sur ces ambassadeurs du développement durable à l’école.

Qui peut devenir éco-délégué ?

Depuis 2020, les collèges et les lycées doivent obligatoirement organiser des élections pour désigner un éco-délégué par classe. Les élèves qui souhaitent s’impliquer activement dans le projet environnemental de leur école peuvent s’y présenter. En outre, les différents établissements nomment chaque année un binôme d’éco-délégués parmi les membres des conseils académiques de la vie collégienne et lycéenne.

Si elle n’est pas imposée en primaire, l’élection des éco-délégués est fortement encouragée dans les classes de CM1 et CM2.

 

Quel est le rôle des éco-délégués au sein des établissements scolaires ?

La mission principale d’un éco-délégué consiste à sensibiliser ses camarades de classe aux problématiques environnementales. Il se positionne en ambassadeur du développement durable, mais également comme acteur, en participant aux projets menés par l’établissement.

Ces représentants interviennent de plusieurs façons. Au quotidien, ils incitent les élèves à adopter les bons gestes en faveur de l’écologie. Cela concerne aussi bien les réflexes visant à économiser l’énergie que le tri et la réduction des déchets. Les éco-délégués agissent en portant divers projets et en contribuant à leur mise en œuvre. Ces actions se rapportent aux principaux enjeux du développement durable comme le gaspillage alimentaire ou la sauvegarde de la biodiversité.

Outre ces différentes missions, les deux éco-délégués d’établissement représentent leur collège ou leur lycée auprès des partenaires extérieurs. Ils interviennent lors des conseils académiques pour décrire les projets et les actions menées au sein de leur école pour la transition écologique.

Quelles actions les éco-délégués peuvent-ils mettre en place ?

En plus d’informer leurs camarades sur les projets de son collège ou de son lycée, l’éco-délégué peut s’investir en proposant diverses initiatives. Par exemple, pour réduire les déchets, il peut suggérer aux responsables de l’établissement d’installer un bac à compost. Ce dernier pourra être réutilisé dans un potager, un projet réalisable en faveur de la biodiversité.

Les éco-délégués ont aussi la possibilité d’exploiter divers moyens de communication : affiches, blog de l’école, réseaux sociaux, etc. Grâce à ces canaux, ils peuvent proposer la mise en place d’actions individuelles ou collectives. Cela peut consister à disposer des affiches dans les salles de classe pour rappeler d’éteindre l’éclairage ou de fermer les fenêtres.

Enfin, les éco-délégués participent au pilotage des projets organisés par leur établissement scolaire en faveur de l’écologie.

Les types d’actions éco-responsables des établissements scolaires

Face à l’ampleur que prennent les problématiques environnementales ces dernières années, les élèves sont sensibilisés très tôt à l’écologie. L’Éducation nationale accorde une place importante aux questions liées au développement durable dans les programmes. L’objectif : faire des jeunes, des acteurs de la transition écologique. Pour cela, les établissements scolaires mettent en œuvre différents types d’actions éco-responsables.

La mise en place de projets durables pour favoriser la biodiversité

Par la circulaire du 27/08/2019, le ministère de l’Éducation nationale invite chaque établissement scolaire à mettre en place un projet durable en faveur de la biodiversité. Les enseignants s’attardent sur la question écologique en menant diverses actions. Il peut s’agir d’installer des nichoirs pour les oiseaux, des hébergements pour les insectes ou des ruches. La création et l’entretien d’un potager, les plantations d’arbres ou de fleurs constituent également des projets pertinents, dès lors qu’ils sont pérennes.

Ces actions doivent évidemment entrer dans une démarche pédagogique. De l’école primaire jusqu’au lycée, les élèves participent à ces projets. C’est l’occasion pour eux d’enrichir leurs connaissances concernant les bonnes pratiques à adopter et de prendre conscience des enjeux écologiques.

L’élection d’éco-délégués au collège et au lycée

Au collège et au lycée, chaque classe élit un éco-délégué, dont le rôle consiste à sensibiliser ses camarades au respect de l’environnement. L’élection s’effectue sur la base du volontariat. Obligatoire dès la 6ème, elle est également encouragée dans les classes de CM1 et CM2. Les éco-délégués remplissent diverses missions, en particulier celle de promouvoir les bonnes pratiques en matière d’écologie. Cela concerne aussi bien la consommation énergétique que la réduction et le tri des déchets. En véritable ambassadeur du développement durable, l’éco-délégué incite ses camarades à adopter des comportements éco-responsables au quotidien. Cela peut être d’éteindre les éclairages pendant les pauses, de limiter les pertes de chauffage en fermant les fenêtres, etc.

En parallèle des actions éco-responsables menées dans les établissements scolaires, des projets peuvent être mis en place à la maison.

Des concours pour récompenser les efforts et sensibiliser les élèves aux questions environnementales

Dans l’optique d’encourager les actions au profit de l’environnement, plusieurs écoles, collèges et lycées participent à des concours. Il peut s’agir d’un concours de dessin en lien avec une thématique précise (la nature, les océans, etc.) ou d’un challenge. Par exemple, la compétition Cube.s récompense les établissements pour les économies d’énergie qu’ils réalisent dans l’année. Il existe aussi des prix destinés aux éco-délégués, aux initiatives en faveur de la biodiversité, etc.

Le passage de classe et le redoublement

Le passage en classe supérieure

C’est le conseil du 3ème trimestre qui statue sur les propositions d’orientation de l’année suivante : passage en classe supérieure, et plus rarement, saut de classe ou redoublement. La proposition de redoublement se fait sur avis de l’inspecteur de l’Éducation Nationale, et bien sûr, après discussion avec les parents. En outre, un redoublement est toujours accompagné d’un accompagnement spécifique pour l’élève, tel qu’un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE).

Une discussion est systématiquement mise en place entre l’équipe éducative et les parents. Ce n’est donc pas parce que le conseil de classe a recommandé un redoublement de classe que celui-ci se fera. Globalement, les redoublements sont maintenant le plus souvent volontaires, dans le but de mieux réussir son orientation, notamment en Troisième.

Depuis 2014, le redoublement d’un élève est très rare, car évité au maximum. Il n’existe pas en maternelle, et reste très peu répandu en primaire et au collège. Il est plus courant au lycée, notamment en classe de seconde, ainsi qu’en terminale en cas d’échec au bac. Alors si vous redoublez, comment gérer au mieux cette seconde année et en tirer parti ?

Comment gérer un redoublement ?

Le redoublement peut être difficile à gérer pour l’élève, car il peut être vécu comme un échec, d’autant plus s’il s’agit de la terminale en cas de notes insuffisantes au bac. Ce dernier se retrouvera aussi en décalé avec ses amis, dont il aura sans doute peur de s’éloigner. Si le redoublement peut être évité, il faut donc prendre en compte ces composantes psychologiques.

En cas de redoublement, il faudra rester positif et faire le point honnêtement sur les faiblesses et les échecs passés, afin d’identifier ce qui a pu poser problème et l’éviter. Il faut aussi reconnaître quelles étaient les forces et ce qui a pu être réussi, et en tirer le maximum. Le but est en effet de procéder autrement sur cette nouvelle année scolaire, ainsi, une nouvelle méthode de travail et un nouveau rythme doivent être mis rapidement en place. Une discussion avec l’équipe éducative en début d’année sera aussi indispensable pour glaner le plus de conseils possible.

Enfin, mettre en place un accompagnement personnalisé tout au long de l’année scolaire, avec un professeur particulier, peut s’avérer très utile pour mettre toutes les chances de son côté et repartir sur de bonnes bases.

Gérer son temps et bien s’organiser pendant un examen

Rien de pire que de ne pas avoir le temps de conclure sa copie lors d’un examen ! Savoir gérer son temps tout le long d’une épreuve est indispensable, et permet de travailler avec sérénité. Découvrez avec nous comment vous organiser plus facilement durant vos différents examens.

L’importance du facteur temps durant une épreuve

Chaque type d’épreuve dure un temps donné, et pas une minute de plus. Une heure, deux heures, trois heures, voire quatre heures au maximum : il faut savoir tirer bénéfice du temps imparti.

Gérer correctement son temps au cours d’un examen écrit n’est en soi, pas si compliqué… quand on a l’habitude. Il n’est cependant pas rare, lors des premiers examens, de terminer dans la précipitation, ce qui n’est ni agréable pour l’élève, ni bénéfique pour la qualité de la copie. Cette bonne gestion du temps vient avec le temps et l’expérience, mais aussi en appliquant une certaine rigueur et une bonne méthode.

Nos conseils pour l’organisation pendant l’examen

Avant tout, il est important de préparer correctement son sac la veille de l’examen, avec chaque chose à sa place et plusieurs stylos. Vous gagnerez du temps et vous éviterez tout stress en début d’épreuve.

Nous vous conseillons d’utiliser une montre pour gérer votre temps : posez-la sur votre table, pour pouvoir consulter l’heure en un coup d’œil.

Le déroulement d’un examen doit être divisé en plusieurs parties. Vous devrez organiser votre temps différemment selon le type d’épreuve et la matière. Une fois les énoncés distribués, prenez tout d’abord le temps de choisir votre sujet. Puis, notamment si vous choisissez une dissertation, lisez bien l’énoncé, analysez le sujet et notez vos premières idées pendant un petit quart d’heure.

Réservez ensuite une bonne partie de l’examen (au moins un tiers, si ce n’est la moitié) pour la rédaction de votre brouillon. Vous pourrez ensuite rédiger au propre, sans précipitation. N’oubliez pas de garder au moins 20 minutes pour la rédaction de la conclusion, une étape souvent précipitée. Pour les copies rédigées, type dissertations, commentaires et explications de textes, prenez soin de réserver cinq à dix minutes pour la relecture en fin d’épreuve.

Il est bon de se fixer des repères temporels : par exemple, dites-vous qu’à telle heure, vous devrez obligatoirement passer à la rédaction au propre, ou encore commencer votre conclusion. Ainsi, ne vous attardez pas sur une étape, même si vous ne l’avez pas complètement terminée. Passez à la suite, quitte à revenir plus tard dessus.

Gérer son temps lors d’un oral

 Lors d’un examen oral, par exemple celui du Brevet, l’oral de français ou encore le grand oral du bac, il est indispensable de maîtriser son temps. Il s’agit même d’une composante cruciale pour la notation. Ainsi, il faut être capable de parler pendant un temps donné, ni plus, ni moins : pour calibrer cela, pas de secrets, il faudra vous entraîner en amont en vous chronométrant.

Nos conseils pour bien finir l’année et préparer la suivante

Le 3ème trimestre est là : la fin de l’année scolaire approche à grands pas. Il s’agit d’une période souvent intense pour les élèves, notamment ceux de troisième et de terminale qui se préparent aux examens du Brevet et du Baccalauréat. Découvrez ici quelques conseils pour gérer au mieux cette dernière ligne droite avant les grandes vacances mais aussi se préparer pour l’année à venir.

Réussir sa fin d’année sans stress

Le 3ème trimestre est souvent synonyme de charge de travail élevée et d’un rythme plus soutenu. En primaire, cela reste encore relativement calme, les échéances étant moins importantes qu’au cycle 4 et au lycée. A partir de la classe de troisième, la fin de l’année devient plus chargée, parfois plus stressante pour les élèves.

Au début du 3ème trimestre, si les notes dans certaines matières sont trop faibles, rien n’est perdu ! Il est important de garder confiance et de conserver le rythme, quitte à prendre des cours particuliers pour être aidé. Ainsi, durant les derniers mois de l’année scolaire, il est important de réussir à concilier acquisition des connaissances et révision pour les examens (selon les classes). Il ne faut pas relâcher ses efforts, notamment si l’on avait bien progressé au 2ème trimestre. Si vous avez un examen à passer, suivez un programme de révision qui vous évitera du stress inutile.

Le mois de mai et juin sont les bons moments pour faire le point sur l’année écoulée et se fixer des objectifs pour l’année suivante. Quelles ont été vos réussites et vos échecs ? Sur quels points souhaitez vous progresser l’année prochaine ? Autant de questions à se poser.

Se préparer pour l’année suivante

Les grandes vacances seront l’occasion de se préparer pour l’année à venir. Il est bien sûr possible d’effectuer une petite remise à niveau, surtout si l’on a eu des difficultés dans certaines matières.  Vous pouvez aussi vous intéresser au programme de l’année suivante, aux matières sur lesquelles vous allez travailler et à leurs coefficients ainsi qu’aux dates de périodes d’examens.

Selon la classe, il faudra aussi se préparer à un changement d’organisation, d’emploi du temps et de méthode de travail. Cela vaut notamment pour le passage en Seconde, donc au lycée, qui a un fonctionnement encore différent du collège. L’accent y est mis sur l’indépendance des élèves : il faudra par exemple apprendre à gérer soi-même ses devoirs, ainsi qu’acquérir tout un tas de nouvelles méthodologies, par exemple celle de la dissertation.

L’important est de rester enthousiaste et pro-actif. Une nouvelle année scolaire est toujours synonyme d’une nouvelle aventure, d’une nouvelle expérience d’apprentissage qui permet de s’épanouir.

Comment aider son enfant à choisir son lycée ?

Votre enfant va rentrer au lycée : il s’agit d’un moment important de sa scolarité. En plus du choix de l’orientation, il faut choisir le lycée adéquat, en suivant le système mis en place par l’Education Nationale. Alors quelles sont les bonnes questions à se poser pour aider votre enfant à choisir au mieux son futur lycée ?

L’organisation des vœux

Une fois le choix d’orientation fait, les familles doivent se pencher sur l’affectation dans un lycée. A partir du mois d’avril, les familles sont donc invitées à formuler leurs vœux par le téléservice Affectation après la 3e (Affelnet-lycée).

Les élèves ont une priorité pour l’affectation dans le lycée général et technologique de secteur en fonction de leur domicile. Il est cependant possible de faire une demande d’assouplissement de la carte scolaire (dérogation) pour entrer en Seconde dans un autre lycée que celui du secteur.

L’académie de Paris dispose d’un système un peu particulier, la sectorisation étant différente. En effet, la procédure d’affectation des élèves dans les lycées parisiens a été réformée en 2021. Pour chaque élève, les lycées sont répartis en trois niveaux, en fonction de l’éloignement de son collège de secteur. Pour l’académie de Paris, pour l’année 2022, la saisie des vœux a lieu du 9 au 31 mai.

Que faut-il prendre en compte pour choisir ?

Il est important, pour le bon déroulement de la scolarité de votre enfant et son épanouissement personnel, de prendre en compte plusieurs paramètres.

Dans un premier temps, le lycée se sélectionne en fonction des choix d’orientation de votre enfant. S’il poursuit en seconde générale et technologique, il faudra surtout se pencher sur les enseignements de spécialité qu’il souhaitera suivre en classe de Première. Renseignez-vous sur les différentes options proposées selon les établissements : elles ne sont pas toutes dispensées dans tous les lycées. Si votre enfant compte suivre un enseignement optionnel, il faudra aussi se renseigner sur les matières disponibles.

L’emplacement, soit le trajet de l’enfant de son ou ses domiciles à l’établissement du ou des domiciles de l’enfant sera également primordial, qu’il emprunte les transports en commun, son propre véhicule, le ramassage scolaire ou bien qu’un des parents l’emmène à son établissement. On vous recommande de favoriser l’autonomie de votre enfant dans ses déplacements.

Enfin, vous pouvez vous pencher, bien entendu, sur la réputation et les taux de réussite au bac de chaque établissement. Vous pouvez ainsi consulter les fameux classements par année des lycées de chaque académie. L’éducation Nationale propose d’ailleurs son propre indicateur de résultats des lycées tous les ans.

Le parcours Education artistique et culturelle au Brevet

En plus des épreuves écrites, l’examen du brevet comporte un oral. Les élèves sont libres d’y présenter, au choix, un projet d’EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires), un objet d’étude abordé en histoire des arts, ou encore un sujet en lien avec le parcours éducatif Avenir. Aujourd’hui, on se penche sur le parcours Éducation artistique et culturelle.

L’Histoire des Arts à l’oral

En entretien individuel, l’oral du brevet dure 15 minutes (5 minutes d’exposé et 10 minutes d’entretien) et est évalué sur 100 points.

Pour la classe de 3e, l’Histoire des arts est intégrée au programme en tant qu’enseignement transdisciplinaire. Il est notamment dispensé en cours d’arts plastiques, d’Histoire ou encore de français. Ainsi, les élèves qui choisissent l’Histoire des Arts pour leur oral du Brevet devront sélectionner une œuvre d’art en lien avec un des objets d’étude de l’année. Généralement, l’élève doit arrêter son choix au plus tard en avril, avec l’aide de ses professeurs.

Comment organiser sa présentation durant l’examen ?

La présentation orale de l’élève se doit d’être bien structurée. Le but est de présenter une œuvre d’art, de l’analyser et de la replacer dans son contexte historique, en expliquant sa pertinence pour illustrer, par exemple, un courant artistique ou une époque.

L’élève commence par une brève introduction, dans laquelle il présente formellement l’œuvre : titre, artiste, date de création, matériaux et technique employés, dimensions, lieu de conservation… Vient ensuite la phase de description : en décrivant l’œuvre, l’élève doit utiliser un vocabulaire précis, propre à chaque discipline et technique. Puis, lors de l’analyse, l’élève doit situer l’œuvre dans son époque, dans son contexte, indiquer son intérêt historique et artistique. Faire des liens avec d’autres œuvres, d’autres artistes ou courants sera un bon point. La présentation se termine enfin sur une petite conclusion, qui peut éventuellement intégrer une forme d’avis de l’élève.

Pour bien réussir son oral, il est impératif de respecter le temps de présentation, mais aussi de soigner son élocution et de ne pas avoir les yeux rivés sur ses fiches. S’appuyer sur une projection vous aidera à rendre la présentation plus dynamique.

Viennent ensuite les 10 minutes d’entretien avec le jury : l’élève doit être capable de répondre aux questions. C’est durant cette partie de l’épreuve qu’il peut montrer qu’il a compris la pertinence de l’œuvre, de son ancrage dans son époque et qu’il est capable de mener une réflexion. Pour se préparer à cet échange, il est essentiel de se renseigner en profondeur sur la période, le mouvement ou le style dans lequel s’inscrit l’œuvre présentée.